Insigne de tradition

L'insigne est apparu au cours de la Première guerre mondiale sur les avions, les véhicules et les tenues. 

Les premiers insignes sont en général fantaisistes. Aucune codification n'existe pour leur réalisation. En 1948, l'insigne est réglementé et homologué par le bureau d'études de la symbolique militaire. Devenue section symbolique, chaque armée, Terre, Air, Marine, Gendarmerie possède la sienne. 

L'insigne de tradition doit être symbolique et évoquer avec clarté, précision et exactitude les traditions ou à défaut les caractéristiques majeures de l'unité. Il doit être simple, sobre, de bon goût et conserver avant tout un caractère militaire.

L'utilisation des couleurs nationales est interdite sauf pour les insignes des grandes unités de niveau d'armée et corps d'armée ou pour une force d'intervention extérieure.

L'insigne de tradition des grandes unités dit également insigne de bras est tissé. Seules les grandes unités du niveau armée, corps d'armées, divisions des forces de manœuvre, divisions du territoire fusionnées, brigades et les grands commandements opérationnels ont droit à un insigne tissé.

Les officiers généraux et les officiers supérieurs ayant exercé le commandement d’une grande unité conservent le droit de porter l’insigne tissu de la grande unité dans laquelle ils ont exercé le commandement.

L’insigne de grande unité est cousu la manche droite de la vareuse. Le port de l’insigne est autorisé sur les chemises et chemisettes Terre de France, il est alors fixé sur un support auto-agrippant.

L’insigne " basse visibilité " de grande unité se porte sur la veste de la tenue de combat, la chemise manche courte outremer et la chemisette manche courte bariolée théâtre européen, lors des exercices, manœuvres et activités à caractère opérationnel, sur ordres.

L'insigne de tradition des autres unités : divisions territoriales non fusionnées, grands commandements d'armes ou service de corps, corps de troupe ainsi que les insignes de promotion des élèves officiers et sous-officiers sont métalliques. Une version métallique des insignes tissés peut être exécutée à l'usage des militaires appartenant à des organismes ou formations de la grande unité dont ils dépendent, non dotés d'un insigne de tradition spécifique.


Homologation des insignes :
depuis 1945, un numéro d'homologation est constitué par une ou deux lettres suivi par trois ou quatre chiffres.
Armée de Terre : T (toléré) de 001 à 034 - H (homologation) de 100 à 805 -
G (guerre) à partir de 806 - GS pour les brevets de spécialité.
Air : lettre A
Marine : lettre M 
Gendarmerie : lettres GN et GNS
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3 - anciennement soleil rayonnan 
4 - le blanc traditionnel des dragons ne doit pas être confondu avec la couleur "ventre de biche (fauve clair grisâtre) ". Cette dernière, spécifique de la livrée de la maison de Condé, est l'héritage exclusif du seul 2ème régiment de dragons.
5 - sautoir : composition formée par deux motifs posés en travers l'un de l'autre comme les deux traits de la lettre X. 
8 - une confusion entre le bâton d'Esculape (entouré d'un serpent) et le caducée de Mercure (entouré de deux serpents) a donné le nom de caducée à l'attribut du Service de Santé. C'est une erreur. Le caducée est l'emblème de hérauts.
10 - les deux flammes inférieures sont rabattues vers le bas.
11 - l'évidement est destiné à recevoir le numéro du corps.